D’après la douzième édition du baromètre Expectra, dont l’analyse s’est portée sur près de 70 000 fiches de paye de cadres en France, les salaires de cette catégorie professionnelle stagnent, ou augmentent très légèrement, de 0,9 %, par rapport aux résultats d’une précédente étude en 2013. Une évolution très modeste, bien que deux fois supérieure à celle de l’année dernière.
La conséquence d’une politique assez globale dans les entreprises cette année, à savoir une prudence par rapport aux hausses salariales, résultat d’une volonté de maîtriser les coûts en période de crise. Les voyants économiques nationaux ne contribuent pas non plus à la hausse des salaires. Le chômage augmente, la croissance est en panne et l’inflation presque inexistante. Un problème quand on sait que l’inflation profite techniquement aux salaires.
Malgré cela, certains s’en sortent bien. A l’image des cadres du secteur des ressources humaines. Ces derniers ont ainsi bénéficié cette année d’une hausse de 1,51 % de leur rémunération, par rapport à 2013. A l’inverse, les experts en informatique et télécommunications sont les grands perdants. Eux qui avaient enregistré une forte progression salariale en 2013, soit 1,8 %, ont vu leur salaire augmenter seulement de 0,7 %.
Tout semblait perdu pour Iliad et Xavier Niel. Mais brusquement, les choses se sont débloquées. Sprint, le numéro 3 du marché de la téléphonie mobile vient de retirer son offre de rachat de T-Mobile, le numéro 4, craignant que les autorités de la concurrence refusent cette acquisition. Un coup dur pour Sprint, et pour son propriétaire, le japonais Softbank, qui espérait par ce rachat taquiner le duopole américain constitué de AT&T et Verizon.
Une bonne nouvelle en revanche pour Xavier Niel. Iliad avait déposé en début de semaine une proposition de rachat de 57 % du capital de T-Mobile, pour 15 milliards d’euros. Une offre refusée dans la foulée par Deutsch Telekom, propriétaire de T-Mobile, qui lui préférait le duo Sprint/Softbank. Désormais, rien n’est perdu pour Xavier Niel qui se retrouve pour l’instant seul en lice.
Il faudrait cependant qu’Iliad améliore son offre. Un point qu’a très bien compris Xavier Niel au lendemain de sa première déconvenue. De nombreux analystes jugent en effet la proposition de Free trop basse. Ils reprochent également au Français de ne pas porter son offre sur la totalité de T-Mobile.
Iliad avait en effet proposé de racheter 5§,6 % de T-Mobile US, via un financement monté auprès de BNP Paribas et HSBC. Une offre à 15 milliards de dollars, soit 11,2 milliards d’euros, mais qui ne semble pas séduire l’opérateur historique allemand, Deutsche Telekom.
Une première déconvenue pour Xavier Niel qui avait pourtant l’ambition de jouer une course de vitesse. Iliad venait en effet défier sur son propre terrain l’opérateur américain Sprint, et sa maison-mère japonaise Softbank, qui ambitionnaient eux aussi de mettre la main sur T-Mobile, détenu à 40 % par Deutsche Telekom.
Au vu des déclarations de Deutsche Telekom, l’affaire semble pliée pour Xavier Niel, à moins que ce dernier ne surenchérisse ou monte un projet plus sérieux. « Cette offre n’est pas assez sérieuse pour se démarquer de celle de Sprint et Softbank » précise une source chez Deutsche Telekom, contactée par l’agence de presse Reuters. Pas assez sérieuse et surtout moins alléchante, vu que le tandem Sprint-Softbank est prêt à offrir 32 milliards de dollars.