Les Chinois vont pouvoir s’offrir l’iphone 6, mais le gouvernement compte bien garder un oeil ouvert sur le dernier-né des smartphones de la marque à la pomme. Le lancement de l’iPhone 6 avait été retardé dans ce pays, suite aux risques que représente l’iPhone 6 pour la sécurité nationale du pays, selon les autorités politiques locales.
Une bonne nouvelle pour Apple, pour qui la Chine représente un marché énorme. Sur son site Internet, le ministère chinois de l’industrie et des technologies de l’information indiquait aujourd’hui avoir délivré pour l’iPhone 6 une « autorisation d’accès aux réseaux télécoms ». Dans les faits, Apple avait décroché deux des approbations nécessaires pour la mise sur le marché de son dernier téléphone, mais il lui manquait toujours une autorisation cruciale « d’accès aux réseaux ».
Il n’empêche que l’iPhone 6 subit actuellement des « tests de sécurité rigoureux », et particulièrement en ce qui concerne les risques de fuite des informations personnelles des usagers ». Apple et le gouvernement chinois auraient d’ailleurs eu à ce propos de nombreux échanges. Une information qui rejoint celle selon laquelle l’iPhone 6 ne serait pas utilisable par les services de renseignement américains, du fait de sa conception.
En juillet dernier, une enquête de la télévision publique CCTV affirmait que les iPhone représentaient une véritable menace pour la sécurité nationale de la Chine, du fait des possibilités de géolocalisation des utilisateurs. Ce qu’Apple avait démenti. Il semblerait aujourd’hui que la Chine ait mis de l’eau dans son vin. Une aubaine pour la marque à la pomme, pour qui ce pays représente le deuxième plus gros marché mondial.
La capitale allemand dit non à la start-up californienne Uber. Grâce à une application Uber permet de mettre en relation des conducteurs privés, et des clients potentiels, qui préfèrent utiliser ce biais plutôt qu’un taxi classique, bien souvent plus cher. Une innovation qui fait beaucoup de bruit en France depuis quelques mois, durant lesquels les taxis ont lancé de nombreuses manifestations.
Même topo en Allemagne et particulièrement à Berlin. Mercredi dernier, le sénat de la capitale leur a donné raison, non pas sur la question centrale de la concurrence, mais sur la protection des passagers. La chambre haute berlinoise a en effet estimé que leur sécurité n’était pas assurée à bord des voitures privées utilisant Uber, puisque les assurances des particuliers ne prenaient pas en compte le transport de passagers. Désormais, les contrevenants à l’interdiction risquent à Berlin une amende de 20 000 euros.
Uber a dans la foulée fait savoir qu’elle contesterait cette interdiction, sans préciser si elle paierait les éventuelles amendes. Ne réagissant pas à la question de sécurité, Uber a précisé que son service instaurait une concurrence « nécessaire » sur un marché qui n’a pas évolué depuis des années. Inutile de préciser que cette interdiction a été saluée outre-Rhin…