Une page se tourne chez Ferrari !
Luca Cordero di Montezemolo a officiellement quitté son poste de directeur de la marque au cheval cabré. La rumeur courait depuis ce week end, lancée au Grand Prix de Monza. C’est désormais officiel. Le directeur de Ferrari quitte le constructeur automobile pour rejoindre, d’après les médias italiens, la direction d’Alitalia, la compagnie aérienne en difficulté. Un sacré challenge, mais l’homme semble de taille.
En effet, à son arrivée chez Ferrari il y a 23 ans, la marque était au plus mal. Luca Cordero di Montezemolo remet le cheval sur les rails, via l’écurie de F1 notamment, la plus belle vitrine du constructeur automobile italien. C’est lui qui nomme Jean Todt à la tête de l’écurie. Résultat des courses, la fameuse Ferrari Scuderia remporte tout ce qu’il est possible d’espérer en F1, entre 2000 et 2004. En parallèle, la marque reprend du terrain en Bourse, le CA décolle, les affaires reprennent et Ferrai retrouve son prestige.
La crise étant passée par là, quelques flottements apparaissent. De plus, Montezemolo est très engagé en politique, proche de Mario Monti, le président du Conseil italien. C’est finalement Sergio Marchionne, administrateur délégué du groupe Fiat-Chrysler qui a laissé entendre que la marque avait besoin de changement. Ce dernier va finalement prendre la tête de Ferrari, pour laisser Montezemolo s’envoler vers d’autres cieux.
Pour les plus puritains, soyez rassurés, l’un des clichés de la dernière campagne de publicité d’American Apparel, mettant en scène des écolières, a été retiré, jugé trop suggestif. Cette stratégie, liée à la provocation et aux photos explicitement sexuelles, a fait connaître à la marque ses heures de gloire… jusqu’à aujourd’hui.
American Apparel, qui avait donc choisi de mettre en scène des écolières particulièrement dévêtues ou dans des poses suggestives, a donc dû retirer l’un des clichés de sa dernière campagne de publicité, intitulée « back to school », où l’on voyait la jupe d’écolière d’une jeune fille penchée de telle manière que ses sous-vêtements apparaissaient.
Une manière pour la marque de faire la promotion de sa gamme de minijupes et de t-shirt courts, appelés « crop-tops ». Une gamme intitulée « Lolita », en référence évidente à l’ouvrage de Nabokov. Une campagne de publicité qui pourrait sonner le glas de la réussite d’American Apparel, jusqu’à présent. Certains estiment en effet que cette publicité de trop pourrait être préjudiciable à la marque de prêt-à-porter, déjà fragilisée par le départ de son fondateur, au mois de juin dernier, impliqué dans des affaires de harcèlement sexuel.
Cette campagne a interpellé nombre d’associations de protection de l’enfant, mais a agacé également des bloggeurs de mode et des journalistes. Une provocation voulue évidemment, et qui fait parler une fois de plus de la marque américaine. Mais qui pourrait cette fois-ci avoir un impact, négatif, sur ses ventes.
En effet, en jouant sur la provocation, et en mettant en scène successivement des actrices porno, puis des jeunes filles, la marque semble avoir jusqu’ici trouvé son coeur de cible. L’an dernier, son chiffre d’affaires a progressé de 634 millions de dollars, soit 473,6 millions d’euros. Ce qui lui a permis de dégager un bénéfice net de 7 à 9 millions de dollars. Affaire à suivre…