La décision pourrait être officialisée jeudi 16 octobre.
D’après l’AFP, citant des sources proches du dossier, c’est Jean-Bernard Lévy qui aurait été choisi par l’Elysée pour prendre la tête de l’électricien public, à la place d’Henri Proglio. La fin d’une succession aux allures de fin de règne, dont le dossier est sur la table de l’Etat depuis fin septembre. Plusieurs noms avaient émergé pour prendre la direction d’EDF, c’est finalement le patron actuel de Thalès qui a été choisi.
L’Elysée affirmait depuis la fin du mois de septembre qu’aucune solution n’avait été trouvée pour remplacer Henri Proglio, sur la sellette. On avait évoqué l’ex-patron de PSA, Philippe Varin, l’ex-patron d’Europe Assistance, Martin Vial. Jean-Bernard Lévy a finalement reçu les bonnes grâces du château, où il fait figure de sauveur de Thalès, deux ans après son arrivée dans le groupe.
Reste à nommer douze administrateurs indépendants, et représentants de l’Etat (actionnaire à 84,5 % de l’électricien public). Le comité des nominations d’EDF se réunira jeudi pour en débattre, et officialiser la nomination de Jean-Bernard Lévy. La liste des nominés aurait toutefois été validée par le président de la République, ce prochain rendez-vous n’est donc que purement formel…
Le Mexique vient en effet d’adopter une loi ouvrant son marché pétrolier au secteur privé. Et donc à la concurrence. Grâce à une loi adoptée par le Parlement mexicain le lundi 11 août dernier, les investisseurs étrangers vont pouvoir se placer sur la brèche mexicaine. Une grande nouvelle pour nombre d’entreprises du secteur, qui n’attendaient que cela.
Il s’agit là d’un nouvel eldorado pour les entreprises pétrolifères. En effet, le Mexique est le sixième producteur mondial de pétrole. Sa production a quelque peu chuté, mais il est capable, avec l’arrivée du secteur privé, de produire en vitesse de croisière 3,5 millions de barils par jour. Reste à savoir quelles seront les modalités des contrats : quels seront les bénéfices, mais surtout quels seront les impôts à payer ?
C’est pour cela que la prudence semble de mise. Les investissements sont de taille. Et si le Mexique a bel et bien l’intention d’ouvrir son marché d’hydrocarbures aux entreprises étrangères, il ne compte pour autant pas faire une croix sur les revenus que l’exploitation de pétrole pourrait générer. A titre d’exemple, Pemex, la compagnie nationale qui exploitait les ressources mexicaines, assurait à elle seule 40 % des revenus de l’Etat. Elle espère bien s’associer à des groupes étrangers pour aller exploiter l’or noir en eaux profondes, dans le Golfe du Mexique.