Le cessez-le-feu a beau être en vigueur en Ukraine, Bruxelles continue de mettre la pression sur la Russie. En réponse à l’embargo russe décrété sur les produits alimentaires européens et américains, l’Union européenne a restreint l’accès aux marchés des capitaux à trois entreprises russes, spécialisés dans l’énergie et plus particulièrement le pétrole : Rosneft, Transneft et Gazprom.
A l’heure où les sanctions économiques de Moscou doivent entrer en vigueur, l’Union européenne fait feu de tout bois. L’idée est de contraindre la Russie à mettre « la main au porte-monnaie », en réponse aux sanctions de Moscou. A l’avenir, les investisseurs de l’Union européenne ne pourront plus acheter d’actions et d’obligations, ni même accorder des prêts à ces entreprises.
A terme, Bruxelles veut compliquer la vie de ces entreprises, en les empêchant de se financer de manière autonome, puis finalement de demander de l’aide à l’Etat russe qui n’aura d’autres choix que de mettre la main au porte-monnaie. Ces mesures devraient entrer en vigueur pas plus tard que mardi.
Fin d’un conflit de plus de quatre ans. LVMH a publié mercredi 3 septembre un communiqué dans lequel il explique avoir mis fin à tous les contentieux qui l’opposaient avec Hermès. Quatre ans après avoir racheté 23 % du capital de son rival, le groupe de Bernard Arnault s’est dit engagé à distribuer toutes ses actions Hermès à ses actionnaires, tout en promettant de ne pas acheter de nouveaux titres pendant cinq ans.
Un désengagement qui devrait se produire au plus tard le 20 décembre prochain selon les informations de LVMH. La revente de ces titres devrait générer une plus-value de 2,8 milliards d’euros pour le groupe, via la distribution aux actionnaires des titres Hermès, d’une valeur de 6,8 milliards d’euros. LVMH fait la paix avec Hermès, et s’enrichit donc pas la même occasion.
Reste que la pacification des relations entre les deux groupes de luxe intervient après une procédure de conciliation menée par le président du tribunal de Commerce de Paris, Frank Gentin. L’accord éteint par la même occasion toutes les procédures qui opposaient ces deux parties.