Les Chinois vont pouvoir s’offrir l’iphone 6, mais le gouvernement compte bien garder un oeil ouvert sur le dernier-né des smartphones de la marque à la pomme. Le lancement de l’iPhone 6 avait été retardé dans ce pays, suite aux risques que représente l’iPhone 6 pour la sécurité nationale du pays, selon les autorités politiques locales.
Une bonne nouvelle pour Apple, pour qui la Chine représente un marché énorme. Sur son site Internet, le ministère chinois de l’industrie et des technologies de l’information indiquait aujourd’hui avoir délivré pour l’iPhone 6 une « autorisation d’accès aux réseaux télécoms ». Dans les faits, Apple avait décroché deux des approbations nécessaires pour la mise sur le marché de son dernier téléphone, mais il lui manquait toujours une autorisation cruciale « d’accès aux réseaux ».
Il n’empêche que l’iPhone 6 subit actuellement des « tests de sécurité rigoureux », et particulièrement en ce qui concerne les risques de fuite des informations personnelles des usagers ». Apple et le gouvernement chinois auraient d’ailleurs eu à ce propos de nombreux échanges. Une information qui rejoint celle selon laquelle l’iPhone 6 ne serait pas utilisable par les services de renseignement américains, du fait de sa conception.
En juillet dernier, une enquête de la télévision publique CCTV affirmait que les iPhone représentaient une véritable menace pour la sécurité nationale de la Chine, du fait des possibilités de géolocalisation des utilisateurs. Ce qu’Apple avait démenti. Il semblerait aujourd’hui que la Chine ait mis de l’eau dans son vin. Une aubaine pour la marque à la pomme, pour qui ce pays représente le deuxième plus gros marché mondial.
C’est un pas de géant qui a été franchi par Microsoft. L’entreprise américaine a réussi à faire lever une interdiction de commercialisation de 14 ans. Dans la nuit de dimanche à lundi, les premières Xbox One ont commencé à envahir le marché chinois. Certains magasins sont même restés ouverts après minuit pour vendre la fameuse console de salon next gen.
Une première après 14 ans d’interdiction de vente de consoles sur le sol chinois. Rappelez-vous, en 2000, la Chine interdisait la vente de n’importe quelle console sur son territoire, en raison des effets « négatifs » sur la « santé mentale » des jeunes chinois. Une interdiction qui n’a pas empêché toutefois la vente de consoles importées illégalement, au marché noir.
L’interdiction avait été levée en janvier dernier, mais ne sont vendues depuis cette date que les consoles fabriquées sur le sol chinois. Pour l’instant cependant, beaucoup de consommateurs chinois se plaignent du prix trop onéreux de la console, et d’un choix de jeu trop limité. En effet seul dix titres sont commercialisés pour l’instant, dont la moitié sont des jeux de sport. Microsoft a d’ores et déjà annoncé qu’environ 70 jeux seraient commercialisés par la suite.
Si le géant américain arrive à passer la censure des autorités culturelles chinoises, qui pourraient bien bannir tout jeu jugé obscène, violent ou politiquement incorrect, c’est un marché de près d’un demi-milliard de joueurs qui s’offre à lui.
Parti de pas grand chose, il en veut beaucoup. Quelques économies et un BTS de vente ont suffi à Hakim Benotmane pour faire de son entreprise, Habab Kebab, un leader en matière de restauration rapide orientale, en France.
"Nous avons 48 restaurants et d'ici 2015, nous en aurons 100. Et j'aimerais en avoir 500 à terme" confie-t-il au magazine Challenges. De quoi concurrencer la chaîne américaine Starbucks certes, mais on reste loin de Quick et de Mc Donald, qui détient 1 200 restaurants en France. Il faudra également désormais compter avec Burger King, qui arrive en France à vitesse grand V.
Néanmoins, les chiffres sont là, et sont encourageants pour le jeune homme. Cette année, son chiffre d'affaire devrait atteindre les 20 millions d'euros, et on table sur 50 millions d'euros pour 2015. Les résultats seront d'ailleurs directement réinvestis dans le développement de la société, qui compte aujourd'hui 400 salariés.
Hakim Benotmane fourmille d'idées, à développer selon le modèle de la franchise, un système qui lui permet de rester maître de ses affaires. A venir, notamment, des restaurants type US, et une enseigne libanaise également, plus haut de gamme. Il espère ainsi séduire de nouveaux franchisés, d'autant plus que ses restaurants coûtent moins chers à l'ouverture. 40 000 euros pour un Nabab Kebab contre 190 000 euros contre un Quick.
Reste enfin à conquérir le marché international. Un premier restaurant Kebab devrait ouvrir d'ici septembre prochain en Chine. Et il souhaite investir le marché américain en 2015. Son objectif étant de 1 000 restaurants à travers le monde...