Carnets de l'Economie

Les grèves spontanées des cheminots limitées à une durée d’une heure




03/02/2014

Le réseau SNCF est régulièrement perturbé à la suite de mouvements de grève spontanés. Des mouvements qui font suite à des agressions, par exemple, et qui ne sont pas prévus par les syndicats. En général, ce sont les cheminots qui soutiennent, par-là, certains de leurs collègues. Mais la désorganisation qui s’en suit cause des perturbations affectant des milliers de passagers.


cc/flickr/bindonlane
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Ces grèves, bien que justifiées, sont un problème pour la SNCF autant au niveau de sa qualité de service et de son engagement envers les usagers, qu’au niveau de la gestion du réseau français. Un train immobilisé sans préavis peut entraîner des conséquences importantes partout en France.

De fait, donc, il semblerait presque que l’impact de ces mouvements de grève spontanés soit bien supérieur à la cause de la grève. Guillaume Pépy, patron de la SNCF, a donc décidé de prendre des mesures et d’encadrer ces mouvements de grève.

Interrogé sur Europe 1 ce lundi 3 février 2014, Guillaume Pépy a estimé que s’il faut « tenir compte du sentiment d’émotion » lié au déclenchement de ces mouvements de grève spontanés, « il n’y a aucune raison de pénaliser des centaines de milliers de personnes ».

Guillaume Pépy a d’ailleurs déjà entamé des discussions avec les syndicats à ce sujet afin de trouver un terrain d’entente. Loin de vouloir interdire ces mouvements de grève, une interdiction qui, par ailleurs, aurait un effet totalement négatif et entraînerait de fortes mobilisations syndicales, il préfèrerait qu’elle soit limitée dans le temps.
« Je pense que ces mouvements d’émotion, il faudrait que ça dure une heure, symboliquement » afin que le trafic national ne se retrouve pas complètement paralysé.

La dernière de ces grèves spontanées remonte à mercredi 29 janvier 2014. Ce jour-là, un conducteur a été agressé par un homme gare Saint-Lazare à Paris. L’homme avait refusé d’éteindre sa cigarette alors qu’il est interdit de fumer sur les quais des gares en France.










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